vendredi 25 mars 2011

La nécessité de l’initiative

Devant la disparité des traditions de la population, particulièrement celle des banlieues, peut-on se priver de motifs concrets pour donner le goût d’apprendre ? Faute d’un élan commun, n’y a-t-il pas risque de passivité ou d’oppositions des choix culturels ? Tandis que l’élaboration d’un projet commun qui associe tous les âges et les cultures peut offrir à tous un progrès.
Encore faut-il faire droit aux inventions de chacun et prendre le temps de les valoriser l’une par l’autre. Cela est possible si l’individu peut pousser son projet jusqu’à ce point où il rejoint l’universel, qui refuserait d’admirer les dentelles bretonnes ou bien les minarets de l’Andalousie ? Il y a donc un seuil qui ouvre le particulier à l’universel. C’est même le pari qui nourrit l’industrie du tourisme Si l’individu est interrompu dans l’expression de son projet, le repli engendrera l’opposition : « Ce n’est pas comme…» va supplanter : « C’est comme…» et priver l’entourage du bénéfice de sa collaboration.

CIFRI