mercredi 21 décembre 2011
Au pied d’un vieil arbre
CIFRI
vendredi 25 novembre 2011
Pourquoi et comment faisaient-ils ?
Pourquoi sommes nous friands de ces réussites étrangères et si inquiets de l’irruption des immigrés dans notre culture française ?
Cette appréhension nous prive de réfléchir à un autre constat : Architectes comme artisans ont réussi ces prouesses millénaires en utilisant des notions scientifiques précises mais différentes de celles de Pythagore et d’Euclide. Comment faisaient-ils ?
CIFRI
vendredi 28 octobre 2011
Des larmes au sourire
L’optimisme de ceux qui se sont sortis d’affaire aurait pourtant un côté utopique qui rendrait leur expérience décourageante si il ne se complétait pas de la confidence des douleurs de l’enfant maltraité (1), du petit déchiré entre deux cultures (2), de celui qui est en échec scolaire (3), et du professeur démuni devant des adolescents révoltés (4). Grâce à qui Grâce à quoi ont-il surmonté leurs peines ?
1 - José Mauro de Vasconcelos « Mon bel oranger », Stock 1971
2 - Camara Laye « L’enfant noir », 1963
3 - Daniel Pennac « Chagrin d’Ecole », Gallimard , 2007, Prix Renaudot
4 - François Bégodeau « Entre les murs » Ed.Vericales, 2006
Film de Laurent Cantet, Palem d’Or au festival de Cannes en 2008
CIFRI
vendredi 21 octobre 2011
L’arrosage des plantes
CIFRI
vendredi 14 octobre 2011
L’arbre de l’apprentissage
vendredi 7 octobre 2011
La leçon des récits de vie
vendredi 23 septembre 2011
l'enfant Noir
vendredi 9 septembre 2011
La recherche universelle de la sagesse
vendredi 2 septembre 2011
De nouveaux bijoux pour l’Ecole
Comment ne pas se réjouir des articles de journaux, des universités d’été, des publications qui se pressent aujourd’hui autour de l’Ecole, cette ancêtre séculaire, pour l’habiller de neuf, renouveler ses chansons et la parer des traditions proposées par la mondialisation ?
mardi 23 août 2011
« Amkoullel, l’enfant peul » Actes Sud, Paris, 1991
Son « grand fleuve du dire » introduit à une démarche enthousiasmante l’éducateur d’aujourd’hui qui a troqué le tableau noir pour l’écran informatique, l’appartenance commune de ses élèves à une diversité culturelle presque insaisissable, et souvent l’autorité des parents biologiques contre la situation des « familles recomposées ».
jeudi 21 juillet 2011
Des mises en commun
vendredi 1 juillet 2011
A la mode
vendredi 24 juin 2011
une proposition de bibliographie du CIFRI
Jean Piaget Toute son oeuvre
La lecture et l’enfant Robert Laffont 1983
CIFRI
mercredi 8 juin 2011
Les pierres de Lavaux
Plutôt que de livrer à la justice les misérables voleurs de la forêt, les bénédictins de Lutry ont remonté la terre, planté des vignes et appris aux va nus pieds comment gagner une vie heureuse, bien que la disposition du lieu permette toujours de s’échapper en bateau comme les truands qui emportèrent des sacs d’argent une nuit de maraude, il n’y a que vingt ans. Les moines aimaient ces brigands sans savoir, sans doute, qu’ils sculptaient pour eux un paysage reconnu aujourd’hui «patrimoine commun de l’humanité».
CIFRI
mercredi 18 mai 2011
Je suis à l’heure
mercredi 11 mai 2011
Citoyenneté : Une forteresse ou un facteur de paix ?
jeudi 5 mai 2011
Responsabilité individuelle ou collective
Souvent, la discussion avec un drogué ou à son propos souligne la loi ou le danger, et elle suscite un déni difficile : « J’ai bien le droit, c’est de ma vie à moi qu’il s’agit, je fais comme mes copains…» mais si on invoque la responsabilité de l’exemple offert aux enfants, le discours du fautif change « C’est vrai que c’est dangereux , il faut protéger les petits » et il va se débarrasser du poison.
CIFRI
mardi 12 avril 2011
Apprendre, mais comment ?
L’objet que je peux mesurer ou photographier ou découper, fait partie d’ensembles différents : La présence actuelle de mon sujet d’étude en appelle à une lignée dans la durée, autour de son support il y a un paysage, etc… On peut donc concevoir des méthodes différentes pour apprendre selon les cultures aux quelles les berceuses de notre première enfance nous ont préparés. La géométrie des décors arabes, d’un simple plateau de cuivre ou des mosaïques d’une coupole rutilante, n’additionne pas les singularités mais les place dans une relation étudiée, « un plus un » est aussi « un vers un ». L’Autrichien Mozart ne cherchait-il pas des « notes qui s’aiment ». Il n’est donc pas impossible pour des Occidentaux d’estimer une démarche intellectuelle qui part du collectif et non du singulier.
CIFRI
mercredi 6 avril 2011
Apprendre ?
Pourquoi l’adulte se placerait-il au-dessus du jeune auquel il doit communiquer son savoir, puisque tous deux sont des « apprenants » ?
CIFRI
mardi 29 mars 2011
La solidarité des connaissants
Certainement, les erreurs, les fautes doivent être débusquées, mais cet affrontement au réel ne peut être positif que s’il est solidaire, c'est-à-dire qu’il exclue le mépris, à fortiori la vengeance d’un échec. Il s’agit d’associer des bonnes volontés pour réparer, et cela coûte à tous.
CIFRI
vendredi 25 mars 2011
La nécessité de l’initiative
Encore faut-il faire droit aux inventions de chacun et prendre le temps de les valoriser l’une par l’autre. Cela est possible si l’individu peut pousser son projet jusqu’à ce point où il rejoint l’universel, qui refuserait d’admirer les dentelles bretonnes ou bien les minarets de l’Andalousie ? Il y a donc un seuil qui ouvre le particulier à l’universel. C’est même le pari qui nourrit l’industrie du tourisme Si l’individu est interrompu dans l’expression de son projet, le repli engendrera l’opposition : « Ce n’est pas comme…» va supplanter : « C’est comme…» et priver l’entourage du bénéfice de sa collaboration.
CIFRI
mercredi 16 mars 2011
Sanctionner
Celui qu’on croirait le plus faible et qui ne serait pas associé à la restauration de son erreur risque de nourrir un vengeance en guise d’apprentissage et, ainsi, de détruire l’institution dans sa tête en renonçant à la collaboration La solidarité entre l’adulte et le jeune devant le réalité aurait renforcé leurs liens et préparé des réparations efficaces car ni celui qui sait ni celui qui apprend ne peuvent se passer l’un de l’autre et que le résultat de leur effort est finalement dans la main du plus jeune.
CIFRI
mercredi 23 février 2011
La fécondation réciproque des connaissances
La société nouvelle que nous découvrons aujourd’hui n’est pas sans rappeler d’autres étapes de l’histoire humaine, d’où l’intérêt des livres qui développent ses origines historiques : c’est le cas du petit livre que Danielle Jacquart a publié en 2005 chez Gallimard dans la collection « sciences et techniques » sous le titre « L’épopée de la science arabe ».
Les illustrations facilitent grandement cette promenade autour de la Méditerranée car elle fait place à tous les échanges culturels qui ont construit notre savoir au fil du temps. De Bagdad à la Nasa, de l’Andalousie aux Universités, l’aspiration de l’intelligence humaine dépasse finalement les hostilités peureuses ou avides pour guérir les malades, émerveiller les astronomes et étendre le partage de la
connaissance à tous les continents.
CIFRI
mardi 15 février 2011
« Les Histoires de Walt Disney »
CIFRI
Pour se faire comprendre à la fois des enfants et des adultes, l’orateur racontait des histoires d’animaux dont les héros étaient des chacals : Kalila le sage et Dimna le fourbe. Le roi fut si content de cet enseignement qu’il en organisa une lecture publique devant les grands personnages du royaume et, pour récompenser Pilpaye, on enferma son livre dans le coffre-fort du palais royal, afin que les ennemis du pays ne puissent jamais s’en emparer et y apprendre la sagesse. Heureusement que la voix de Pilpaye était maintenue dans un livre car peu à peu celui-ci fut recopié puis traduit en Persan, dès le 6° s. puis en arabe vers 750. Ce livre finit par être connu en Europe, et les histoires elles-mêmes se répandirent en Afrique du Nord et même en Afrique de l’Ouest.
mardi 8 février 2011
du berceau à la place publique
A qui viendrait l’idée d’installer son nourrisson à même le sol de la place de la mairie ? Dans tous les pays du monde, le berceau ou le tapis élargissent un peu l’espace des bras maternels qui ont accueilli le nouveau-né. Tant qu’ils peut toucher de ses mains les frontières qui délimite l’étendue de sa liberté, il ose de plus en plus user d’elle pour découvrir le monde et vient le jour des premiers pas qui inaugure l'autonomie du petit d’homme.
Pour autant, peut-on imaginer qu’il va accéder immédiatement à la citoyenneté ?
Certes, l’Etat civil le compte parmi les membres de la nation, mais bien des peuples ont ignoré cette inscription tandis qu’aucun n’omettait les rites de passage à l’âge de raison et à l’entrée dans la communauté adulte. Ces fêtes montraient la liberté progressive d’une jeunesse confrontée aux limites humaines, y compris l’inévitable mort.
La précipitation du monde moderne télescope souvent ces séquences au point de s’étonner qu’un adolescent ne se reconnaisse pas une place dans son pays et se réfugie dans une bande ou, au mieux, un quartier dont il arpente les rues. Mais si ses pieds n’ont pas foulé des sols moins connus, si ses yeux n’ont pas regardé des témoins du temps passé, comment ce jeune pourrait-il adhérer à l’image d’une communauté dont il n’a pas eu le temps d’accepter les traits ?
CIFRI
Cf. Œuvres de Françoise Dolto
mercredi 2 février 2011
Apprendre, mais comment ?
Ainsi, comprend-t-on l’importance donnée au rythme pour l’éducation des jeunes malentendants. Madame borel maisonny connaissait-elle les danses des africains quand elle imaginait le programme du « bon départ » ? En tous cas, elle se rappelait les « berceuses » qui calmaient les enfants de sa génération. Adulte, elle en savait encore les paroles et la musique, et elle cherchait pourquoi ces acquis lointains demeuraient inaliénables.
CIFRI
mercredi 26 janvier 2011
L’importance du regard
Dans nos campagnes, des saisonniers rompent la connivence des traditions provinciales par un langage et des usages différents ; que dire alors de nos Cités qui rassemblent le monde entier dans les murs des H.L.M. ? Souvent, chacun des résidents, et pas seulement les Français, déplore l’éclatement du confort de « l’entre soi ». Cette situation, irréversible maintenant, n’est-elle que négative ? N’y a-t-il que des dissemblances entre nous ? Comment discerner les hances qu’elles portent ?
Une anecdote tirera d’un jeune Français, Sénégalais d’origine, un conseil avisé :Une conteuse développa le conte de Riquet à la Houppe rapporté par Perrault en 1644 et, dès la fin de la descriptions des noces entre la princesse et l’homme qui avait traversé la terre pour la voir, un adolescent noir remarqua : « Chez nous, le marié ne sort pas de la terre, il traverse la mer en bateau, mais c’est le même problème, il vient de loin et ensuite elle quitte son pays à elle pour l’épouser. » Il continua : « Est-ce qu’elle le trouve beau parce qu’elle est devenue assez intelligente pour se rendre compte qu’il est beau même si il n’est pas comme elle, ou bien est-il vraiment devenu beau à force d’aimer la princesse ? » et le garçon immigré de conclure « Cette histoire c’est la nôtre, maintenant. »
CIFRI
Cf. Vasconcelos « Mon bel oranger » s’achète seulement sur Internet
jeudi 20 janvier 2011
Sanction ou restauration
vendredi 14 janvier 2011
une leçon d’allemand
Le père d’Armand tenait le carnet scolaire de son fils, mal noté dans toutes les matières mais particulièrement en devoirs d’allemand. « pas de sport, pas de copain dimanche, tu passeras l’après-midi chez ta répétitrice, et je lui téléphonerai le soir pour avoir tes notes : » cette fois, l’adolescent ne pouvait esquiver la sanction, et il fut encore plus inquiet lorsque le professeur décida : « tu as de trop mauvais résultats, nous allons chez un autre maître que moi. » arrivés devant la salle pleyel, elle expliqua : « nous venons écouter le requiem de brahms » elle pressentait la sensibilité artistique de gamin et en même temps son manque de culture, et voilà qu’il se détendait, fasciné, qu’il laissait courir sur ses lèvres les mots allemands qu’il comprenait. en sortant, il demandait à étudier la grammaire et le vocabulaire du texte dans une langue qu’il commençait à apprécier. le disque accompagnerait la leçon ! le chenapan apprit à associer ses leçons à des souvenirs plus intimes et il finit bien ses études.
CIFRI
vendredi 7 janvier 2011
Se souvenir ?
Les acteurs, les conteurs, les « anciens », marins ou paysans, surprennent les habitués des livres et des ordinateurs par les tirades qu’ils insèrent dans leur discours…et ils justifient souvent cette mémoire « orale » en évoquant des détails visuels attachés à leur apprentissage : Line Renaud précise, « je portais une robe de telle couleur », Olivier de Kersauzon décrit l’odeur de la mer dont il affrontait la tempête en reprenant la chanson : « il était un petit navire… » et la mélodie ressuscite sur ses lèvres, on dirait qu’associée aux embruns elle y reposait pour toujours.
Peut-on « apprendre » sans le concours des yeux, des oreilles, du nez qui rappelait à Camus l’odeur de ses livres de classe ? Mais, alors, quelle importance a la stabilité du cadre de la tradition des connaissances ! À défaut de rester dans la même salle de classe, la présentation des mêmes objets, témoins des matières enseignées, ne pourraient-elle pas faire partie de l’enseignement ?
CIFRI