vendredi 24 juin 2011

une proposition de bibliographie du CIFRI

à partir des livres essentiels à ce propos des auteurs ci-après

Jean Piaget   Toute son oeuvre

Père Marcel Jousse « L’anthropologie du geste » Gallimard 2008           

Françoise Dolto Toute son œuvre

Bruno Bettelheim Psychanalyse des contes de fées  Robert Laffont 1976
                                 La lecture et l’enfant  Robert Laffont  1983

A propos de l’Ecole elle-même

 Célestin Freinet  « L’école moderne française » 1943

Marie Danièle Pierrelée  « Pourquoi vos enfants s’ennuient à l’école » Amazon, 2003

Jean Marie Petitclerc   « Lettre ouverte à l’école »  Bayard 200

Laurent Ott  « Rendre l’Ecole aux enfants » ENES 2007

A propos des traditions intellectuelles des autres cultures

Collectif publié par l’Unesco « Histoire de l’Ecriture »

Henri Petitmangin  Grammaire latine  Nathan 2008 

explique la philosophie de la structure de la langue

Alain Rey  « Dictionnaire amoureux des dictionnaires, Plon, 2011

 Pilpaye   « Kalila et Dimna »  publié par le FAS

Louis Gardet   « La Cité musulmane »  Vrin   1954

                          « Les hommes de l’Islam »  Hachette  1977 

Danielle Jacquart  « L’épopée de la science arabe »   Gallimard  2005

 Eric de Ronis   « Les yeux de ma chêvre »  Amazon  1982

Camara Laye  « L’enfant noir » Hatier 1953

Amadou Hampaté Ba   « Amkoullel, l’enfant peul », 1991          

CIFRI

mercredi 8 juin 2011

Les pierres de Lavaux

En face d’Evian, sur le bord suisse du lac, les vignes grimpent une côte raide grâce à de vieux murs de pierres qui étagent les vignes comme des marches d’escaliers. Depuis mille ans, « le vigneron monte à sa vigne…» dans « le pays des trois soleils » comme disent les habitants de Lavaux en associant  l’astre, sa réverbérance sur l’eau et encore les pierres qui en conservent la chaleur même la nuit. Voilà mille ans que des mains courageuses ont emprunté à la sombre forêt du Jura ce clair passage vers l’Est en protégeant les voyageurs des attaques dont l’antique château de Chillon n’arrivait pas à les protéger.
Plutôt que de livrer à la justice les misérables voleurs de la forêt, les bénédictins de Lutry ont remonté la terre, planté des vignes et appris aux va nus pieds comment gagner une vie heureuse, bien que la disposition du lieu permette toujours de s’échapper en bateau comme les truands qui emportèrent des sacs d’argent une nuit de maraude, il n’y a que vingt ans. Les moines aimaient ces brigands sans savoir, sans doute, qu’ils sculptaient pour eux un paysage reconnu aujourd’hui «patrimoine commun de l’humanité».

CIFRI