mardi 12 avril 2011

Apprendre, mais comment ?

Notre époque ultra technique souligne la place de l’observation préalable aux acquis scientifiques. Mais l’histoire nous montre la diversité des modes d’attention et donc d’analyses ultérieures. Faut-il les opposer ou au contraire se réjouir de leur complémentarité ?

L’objet que je peux mesurer ou photographier ou découper, fait partie d’ensembles différents : La présence actuelle de mon sujet d’étude en appelle à une lignée dans la durée, autour de son support il y a un paysage, etc… On peut donc concevoir des méthodes différentes pour apprendre selon les cultures aux quelles les berceuses de notre première enfance nous ont préparés. La géométrie des décors arabes, d’un simple plateau de cuivre ou des mosaïques d’une coupole rutilante, n’additionne pas les singularités mais les place dans une relation étudiée, « un plus un » est aussi « un vers un ». L’Autrichien Mozart ne cherchait-il pas des « notes qui s’aiment ». Il n’est donc pas impossible pour des Occidentaux d’estimer une démarche intellectuelle qui part du collectif et non du singulier.

CIFRI