mercredi 24 novembre 2010

Le même chant d’amour

Est-ce copie ou invention d’une même proclamation de l’expérience humaine ? Les savants s’entendent à décrire des filiations possibles entre les mythes Babyloniens, et leurs cultes d’où viendrait l’interprétation hébraïque du Cantique des cantiques au VII° s. bc , ou bien le roman arabe du X°s. «Majnùn, le fou de Layla », toujours réédité, qui aurait inspiré l’Amour courtois et les romans de Chrétien de Troyes au XII°s.

Shakespeare nous donne peut-être la réponse à ces hypothèses quand cet Anglais du XVI° siècle place en Italie le drame de l’amour impossible de « Romeo et Juliette ». Rien d’étonnant que le musicien Léonard Bernstein et le cinéaste Robert Wise nous raconte «West Side Story » en 1961 peu avant « Le collier perdu de la colombe » de l’artiste Nacer Khemir édité en 1993.

C’est toujours la même épreuve initiatique qui est décrite car les hommes sont plus proches que différents. Toucher au cœur de leur expérience rend l’œuvre admirable par tous, comme le Taj Mahal Indien qui attire des touristes venu de tous les continents.

CIFRI